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Au Nom de La Mémoire

Au Nom de La Mémoire

Ouvrages et informations de l'association "Au nom de la mémoire", créée en 1990 par Samia MESSAOUDI (journaliste, éditrice aux éditions Syros), Mehdi LALLAOUI (réalisateur, scénariste, écrivain) et Benjamin STORA (historien).Outre des projets de livres, ils produisent des films, expositions, débats, émissions radiophoniques sur l'antiracisme, l'égalité des droits, l'immigration en France et les événements qui lui sont liés.L'association Au Nom de la Mémoire travaille autour de trois thèmes : les mémoires ouvrières (dont celles de l'immigration), les mémoires urbaines, et la mémoire coloniale. L'équipe d'Au Nom de la Mémoire, spécialisée sur ces questions, anime régulièrement des rencontres-débats autour des activités et publications de l'association.L'éducation à l'histoire contemporaine de notre pays est pour Au Nom de la Mémoire l'un des moyens de contribuer à construire la citoyenneté et de se battre contre les discriminations. Aussi, parallèlement à son travail éditorial, l'association collecte des documents et témoignages pour les mettre à disposition des enseignants, des universitaires et des étudiants.


Livre - FABRICE RICEPUTI : Ici, on noie les Algériens

Publié par Au Nom de La Mémoire association sur 6 Novembre 2021, 12:03pm

Catégories : #17octobre1961, #Paris, #SaintMichel, #algériens, #algériennes, #famille, #rassemblementpacifique, #manifestationpacifique, #couvre-feu, #IDF, #noyades, #tuerie, #meutres, #policefrançaise, #crimedetat, #morts, #police, #MauricePapon, #document, #livre, #répression, #violence, #politique, #reconnaissance, #memoire, #devoirdememoire, #français, #histoiredeFrance, #France, #impunité, #décolonisation, #colonies, #histoirecoloniale, #comprendre, #gouvernement, #histoire, #société, #savoir

Livre - FABRICE RICEPUTI : Ici, on noie les Algériens
  • Sous le pont Saint-Michel coule le sang". Paris, 17 octobre 1961, 20 h 30. A cinq mois de la fin de la guerre d'Algérie, des dizaines de milliers d'Algériens, hommes, femmes et enfants, manifestent pacifiquement contre le couvre-feu qui leur est imposé par le préfet de police Maurice Papon. La répression est d'une violence inouïe : onze mille personnes sont raflées, brutalisées et détenues dans des camps improvisés. Plus d'une centaine sont "noyées par balles" dans la Seine. Pourtant, le lendemain, les rapports officiels ne font état que de deux morts. Face à ce mensonge d'Etat, un "simple citoyen" se fait chercheur. Il s'appelle Jean-Luc Einaudi. Pendant trente ans, ce "héros moral" surmonte les obstacles - omerta, archives verrouillées, procès... - pour faire connaître et reconnaître le crime d'Etat. C'est cette bataille intellectuelle, judiciaire et politique que retrace Fabrice Riceputi dans un récit documenté et passionnant. Un combat à poursuivre à l'heure où la République s'obstine à refuser de regarder en face l'héritage raciste de la colonisation et où les violences policières continuent à se perpétrer en toute impunité. Cet essai est précédé d'un texte inédit d'Edwy Plenel, journaliste et cofondateur de Mediapart, "Une passion décoloniale" ainsi que d'une préface de Gilles Manceron, spécialiste de l'histoire coloniale française.
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  • Auteur(s) : François Riceputi
  • Editeur : Le Passager Clandestin
  • Collection : ESSAIS
  • Parution : 02/09/2021
  • Nombre de pages : 288
  • Expédition : 370
  • Dimensions : 20.1 x 15.1 x 2.3
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