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Au Nom de La Mémoire

Au Nom de La Mémoire

Ouvrages et informations de l'association "Au nom de la mémoire", créée en 1990 par Samia MESSAOUDI (journaliste, éditrice aux éditions Syros), Mehdi LALLAOUI (réalisateur, scénariste, écrivain) et Benjamin STORA (historien).Outre des projets de livres, ils produisent des films, expositions, débats, émissions radiophoniques sur l'antiracisme, l'égalité des droits, l'immigration en France et les événements qui lui sont liés.L'association Au Nom de la Mémoire travaille autour de trois thèmes : les mémoires ouvrières (dont celles de l'immigration), les mémoires urbaines, et la mémoire coloniale. L'équipe d'Au Nom de la Mémoire, spécialisée sur ces questions, anime régulièrement des rencontres-débats autour des activités et publications de l'association.L'éducation à l'histoire contemporaine de notre pays est pour Au Nom de la Mémoire l'un des moyens de contribuer à construire la citoyenneté et de se battre contre les discriminations. Aussi, parallèlement à son travail éditorial, l'association collecte des documents et témoignages pour les mettre à disposition des enseignants, des universitaires et des étudiants.


Décryptage. 17 octobre 1961, un crime d'État (article L'HUMANITÉ)

Publié par Au Nom de La Mémoire association sur 16 Octobre 2021, 22:08pm

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Ce mercredi 17 octobre 1961, en fin de journée, des dizaines de milliers d’algériens sortent dans Paris, depuis les proches banlieues, pour manifester pacifiquement à l’appel de la Fédération de France du Front de libération nationale, le FLN.

Ils vont être littéralement massacrés par la police française. Les violences seront particulièrement graves au pont de Neuilly, à Argenteuil, sur le boulevard Bonne Nouvelle, dans le métro, dans la cour de la préfecture de police et sur le pont Saint-Michel. (...)

Le crime d’État
Il n’y a pas de doute, c’est un crime d’Etat. Comme l’a plaidé l’avocate, disparue, Nicole Dreyfus, « les actes perpétrés dans la capitale en ce mois d’octobre 1961 ont été préparés puis mis en œuvre par la préfecture de police avec l’aval du gouvernement. Il s’agit bien d’un plan concerté exécuté pour des motifs politiques à  l’encontre de civils, victimes de tortures, d’exécutions sommaires et de disparitions forcées ».

Aucune suite n’a jamais été donnée aux nombreuses plaintes déposées.

Il s’agit pourtant du plus grand massacre de civils après la « Semaine sanglante » qui, il y a 150 ans, signait la fin de la Commune de Paris. François Hollande a admis, en 2012, l'existence d'une "sanglante répression", sans plus. Depuis, toujours rien.  (...)

Comme le dit Mehdi Lallaoui de l’Association au Nom de la mémoire : « les mots remettent en mouvement les valeurs de respect et de dignité auxquelles ont droit non seulement les descendants des manifestants d’octobre mais également tous les citoyens de notre pays pour qui la République est synonyme de justice ».

Hors, ajoute t-il « il n’y a jamais eu justice pour les crimes d’octobre. À l’automne 1961, c’est la République qui a sombré dans la Seine avec les noyades des travailleurs algériens ».

Lisez l'article complet du vendredi 15 octobre 2021 sur L'Humanité.fr

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