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Au Nom de La Mémoire

Au Nom de La Mémoire

Ouvrages et informations de l'association "Au nom de la mémoire", créée en 1990 par Samia MESSAOUDI (journaliste, éditrice aux éditions Syros), Mehdi LALLAOUI (réalisateur, scénariste, écrivain) et Benjamin STORA (historien).Outre des projets de livres, ils produisent des films, expositions, débats, émissions radiophoniques sur l'antiracisme, l'égalité des droits, l'immigration en France et les événements qui lui sont liés.L'association Au Nom de la Mémoire travaille autour de trois thèmes : les mémoires ouvrières (dont celles de l'immigration), les mémoires urbaines, et la mémoire coloniale. L'équipe d'Au Nom de la Mémoire, spécialisée sur ces questions, anime régulièrement des rencontres-débats autour des activités et publications de l'association.L'éducation à l'histoire contemporaine de notre pays est pour Au Nom de la Mémoire l'un des moyens de contribuer à construire la citoyenneté et de se battre contre les discriminations. Aussi, parallèlement à son travail éditorial, l'association collecte des documents et témoignages pour les mettre à disposition des enseignants, des universitaires et des étudiants.


Livre - "Mais que peut-on savoir du 17 octobre 1961" de Jean-Louis Mohand Paul

Publié par Au Nom de La Mémoire association sur 15 Octobre 2021, 22:26pm

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Livre - "Mais que peut-on savoir du 17 octobre 1961" de Jean-Louis Mohand Paul

À partir des travaux d'historiens parus les trente dernières années, cet essai récapitulatif recoupe des faits attestés par des acteurs des manifestations algériennes et des témoins de la répression meurtrière. Sans attendre l'éventuelle ouverture tardive de sources tronquées, il s'agit de dégager au minimum ce que l'on peut assurément en savoir. Comme, souvent, les commentaires, méthodologiques ou politiques, recouvrent les faits eux-mêmes et dissolvent leur perception, ils ont été réduits le plus possible ici. Les éléments de compréhension et de reconnaissance viendront plus tard.

Cet essai, sans chercher de surenchère sinistre (ni de sous-enchère diplomatique) repose la question du nombre de victimes. En comparant les faits attestés par différents canaux de témoignages, faits considérés eux-mêmes comme réalistes, et figurant clairement dans des ouvrages au sérieux reconnu, on outrepasse fortement les estimations historiographies courantes (80 décès pour les unes, 200 pour d'autres). C'est une question d'échelle : elle avoisine les 800 morts, auxquels s'ajouteraient les groupes de victimes intégralement disparus, c'est-à-dire sans mention d'aucune sorte.

Si les scènes progromistes (pour reprendre le mot de Pierre Vidal-Naquet) aux alentours de Saint-Michel et des Grands Boulevards sont les plus connues, le présent ouvrage rappelle l'importance sans doute supérieure des manifestations venues de différentes communes de la banlieue nord-ouest de Paris, et qui se sont heurtées aux «fusillades du pont de Neuilly» sans pouvoir atteindre la capitale.
 

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